Industrie du futur : AFNOR répond présent

Vendredi 1er avril, le ministre de l’Economie a souligné la dimension stratégique de la normalisation volontaire pour le déploiement de l’Industrie du Futur en France. Cette initiative soutient un effort engagé par AFNOR dès 2015.

« Une démarche offensive en matière de normalisation pour l’Industrie du Futur. » Ainsi le ministère de l’Economie décrit-il l’initiative prise vendredi 1er avril par Emmanuel Macron, à l’issue d’un comité de pilotage du plan Industrie du Futur auquel Olivier Peyrat, directeur général d’AFNOR, était invité. Le ministre souligne la dimension stratégique de la normalisation volontaire pour le déploiement de l’Industrie du Futur en France ainsi que pour la compétitivité des technologies françaises en Europe et dans le monde. « Les normes sont un réel atout pour les entreprises : la normalisation présente une forte dimension stratégique », a rappelé pour sa part Lydie Evrard, déléguée interministérielle aux normes.

« Ce domaine d’avenir a d’ailleurs été identifié comme un axe important de la stratégie française de normalisation 2016-2018 », souligne Alain Costes, directeur de l’activité normalisation au sein d’AFNOR. « Le Comité de Coordination et de Pilotage de la Normalisation [l’instance qui définit la stratégie française, ndlr] traitera ce sujet lors de sa prochaine réunion le 10 mai, complète Claude Breining, président de ce comité, afin d’orienter et d’engager au plus vite les actions nécessaires. » A cette occasion, le comité examinera les liens avec les autres thématiques qu’il a identifiées.

AFNOR souscrit totalement à la démarche initiée par le ministre de l’Economie et mobilisera, en liaison étroite avec l’Alliance pour l’Industrie du Futur, tous les outils du Système français de normalisation – lequel réunit tous les acteurs de la normalisation volontaire – pour renforcer plus encore cette initiative. Agir collectivement permettra de mettre en cohérence les actions nécessaires ou déjà engagées, pour promouvoir les solutions françaises dans les instances européennes et internationales de normalisation volontaire (ISO/IEC, CEN/CENELEC, …). Les bonnes positions qui y sont tenues par AFNOR et les bureaux de normalisation sectoriels, tout comme l’implication des experts français dans les comités liées à l’Industrie du Futur, sont autant d’atouts pour soutenir les entreprises françaises et l’économie nationale.

NEUF PISTES DE TRAVAUX POUR LA NORMALISATION VOLONTAIRE

Fin 2015, AFNOR a lancé une grande consultation pour identifier les besoins et attentes des industriels en matière d’Usine du Futur. Cette enquête, achevée en janvier 2016, permet aujourd’hui de dessiner neuf pistes des travaux de normalisation pour développer des outils de référence :

  • chaîne de contrôle non-destructif et intégration à la chaîne de production : faisabilité de l’automatisation en fonction des méthodes, big data ;
  • chaîne numérique de production : cybersécurité, formats, interfaces, ontologie ;
  • fabrication additive : poudres/pâtes, pièces finies, santé sécurité au travail ;
  • robots industriels, collaboratifs et réalité augmentée : critères mesurables et limites acceptables des chocs entre l’homme et le robot ;
  • efficacité énergétique et empreinte environnementale des entreprises ;
  • utilisation des matériaux composites et des nouveaux matériaux ;
  • économie circulaire ;
  • organisation, ordonnancement, logistique ;
  • place de l’homme dans l’usine du futur.

 

> Consulter le site du ministère de l’Economie sur l’Industrie du Futur…

Image : ©industrieblick / Fotolia



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