COP 22 : parlez le même langage grâce aux normes volontaires

COP 22 : parlez le même langage grâce aux normes volontaires

Pour favoriser le travail des commissions de normalisation travaillant sur l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, des normes terminologiques publiées en 2016 servent de références incontournables. A l’heure de la COP 22, et en matière de changement climatique comme ailleurs, il est fondamental de parler le même langage.

Parler le même langage pour se comprendre et se développer : c’est l’image utilisée par Sylvie Fernandez, cheffe de projet chez AFNOR Normalisation, pour expliquer l’intérêt des normes terminologiques. Depuis avril 2016 dans la collection française, les normes volontaires internationales 13273-1 et 13273-2 recommandent d’utiliser un vocabulaire précis, partout dans le monde, pour les domaines de « l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables » (ISO/CEI 13273-1) et des « sources d’énergies renouvelables » (ISO/CEI 13273-2).

« Très souvent, dans les réunions et les commissions de normalisation, une incompréhension naît d’une différence d’approche autour de termes ou de concepts, détaille Sylvie Fernandez. Les interprétations peuvent varier d’un pays à l’autre, ou d’un secteur d’activité à l’autre ! Pour éviter la confusion, il faut définir un langage partagé. C’est la mission des normes de terminologie ».

La France précurseur

Et pour ces deux normes volontaires, la France a pris les devants en assurant le leadership du comité technique, dirigé par l’ADEME, et le secrétariat, assuré par AFNOR. Quatre années de travail ont été nécessaires. « Il ne s’agit pas de chercher dans un dictionnaire, mais de tout reprendre de zéro, précise Sylvie Fernandez. Nous étudions chaque concept, analysons la documentation technique, règlementaire, normative existante pour cerner les notions et enfin leur adjoindre un terme, partagé par tous. »

Transversales, ces normes s’adressent aux rédacteurs d’autres normes, aux rédacteurs des politiques énergétiques des différents pays mais aussi aux entreprises. Les grands groupes qui souhaitent se développer à l’international utilisent cette référence pour leur communication ou leurs contrats. Et à la COP 22, ISO/CEI 13273-1 et -2 serviront assurément de base aux accords éventuels.

« Ces textes facilitent grandement l’élaboration d’autres textes manipulant les mêmes notions et les mêmes concepts, poursuit Laurent Cadiou, chef de mission au ministère de l’Ecologie et du Développement durable. Bien que d’application volontaire, ce sont des références pour toutes les parties prenantes. Une solide base de travail qui contribue à accélérer la transition énergétique en levant un certain nombre d’incertitudes. »

> Commander la norme volontaire NF EN ISO/CEI 13273-1…
> Commander la norme volontaire NF EN ISO/CEI 13273-2… 

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