Véhicules électriques : optimiser les recharges grâce aux normes volontaires

Véhicules électriques : optimiser les recharges grâce aux normes volontaires

Parce qu’ils sont rechargeables sans émettre ni pollution ni gaz à effet de serre, les véhicules électriques sont souvent présentés comme l’avenir des transports. Mais que faire si on les met à charger tous en même temps ? Leur développement harmonieux passe par une ingénierie… qui s’appuie sur des normes volontaires.

Nous le savons tous, le secteur des transports est aujourd’hui quasi-exclusivement dépendant du pétrole. Son avenir repose inévitablement sur la diversification des sources d’énergie, notamment l’électricité issue de sources non fossiles et décarbonées. Les véhicules rechargeables à l’électricité, qu’ils soient hybrides ou électriques purs, représentent donc une formidable opportunité.

À une condition : que le réseau électrique parvienne à répondre aux appels de puissance qui se produiront lorsqu’un grand nombre d’utilisateurs voudront « faire le plein » au même moment, en des milliers d’endroits. Quitte à programmer des recharges décalées dans le temps. Dans l’esprit des smart grids, ces réseaux intelligents où offre et demande d’électricité s’auto-ajustent, l’essor des véhicules électriques suppose une ingénierie de la recharge (« smart charging ») pour laquelle la normalisation volontaire apparaît très utile.

Un gage d’interopérabilité

C’est en tous cas ce qui ressort d’un rapport qu’AFNOR Normalisation a réalisé avec divers acteurs du monde de l’automobile et de l’énergie, mais aussi des utilisateurs et des collectivités locales. L’objectif de ce travail était de proposer une feuille de route pour déployer des solutions de nature à faciliter l’intégration des véhicules rechargeables au réseau sans mettre celui-ci en péril, et en prenant en compte les réalités économiques et les besoins de chacun.

Pour les acteurs du monde de l’énergie et des réseaux, ainsi que pour les constructeurs automobiles et leurs équipementiers – en particulier les fabricants de batteries en quête d’interopérabilité -, les normes volontaires représentent un atout de poids dans la mesure où elles permettent d’instaurer un langage commun, un aspect important quand il s’agit de faire communiquer électroniquement batterie, borne de recharge et réseau électrique, par exemple.

Des bénéfices pour tous

Vu sous cet angle, le « smart charging » permet d’envisager les batteries des véhicules rechargeables restés au garage comme des unités décentralisées de stockage d’énergie pour servir d’autres usages, évitant de solliciter des moyens de production électrique carbonés si ces usages se manifestent en période de pointe. Économiquement, tous les acteurs sont gagnants. Les usagers voient le coût de possession de leur véhicule diminuer, et les pics de consommation se trouvent lissés.

Vous êtes utilisateur, gestionnaire de flotte ou de parcs immobiliers, acteur du monde de l’automobile ou de l’énergie ? Découvrez les recommandations du groupe de travail AFNOR… ainsi que les bénéfices qu’il y a à élaborer ensemble et à utiliser les normes volontaires !

> Vous êtes intéressés ? Téléchargez le rapport.
> En savoir plus sur la commission de normalisation « Véhicules électriques destinés à circuler sur la voie publique et chariots de manutention électrique »… 
> En savoir plus sur la commission de normalisation « Gestion des systèmes de puissance et échanges d’informations associées »… 
> En savoir plus sur la commission de normalisation « Véhicules électriques routiers »…

 

Crédit photo © Shutterstock/Hanger



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