Mettre en place une démarche de RSE, c’est bien. Mais si celle-ci contribue aux objectifs de développement durable (ODD) grâce à des actions concrètes, c’est mieux !

Qu’est-ce que les ODD ?

En 2015, 17 objectifs de développement durable (ODD) ont été définis et adoptés par l’ONU. Ces 17 priorités en faveur d’un développement économique et social plus respectueux des populations et de la planète sont à atteindre avant 2030.

Intégrés dans l’Agenda 2030, les ODD définissent la marche à suivre pour assurer un avenir plus durable, en ne laissant personne de côté.

Objectifs de développement durable

Quelles actions de RSE entreprendre pour atteindre les ODD ?

États, citoyens, collectivités territoriales, entreprises, ONG… Les ODD concernent tous les corps économiques et sociaux. Pour y contribuer, de nombreuses entreprises intègrent les objectifs de développement durable dans leur démarche de RSE. Les ODD deviennent des repères, pour définir et structurer la stratégie.

L’entreprise peut agir sur :

  • La transformation du fonctionnement interne : une entreprise qui revoit sa politique d’égalité des chances entre les femmes et les hommes contribue à l’atteinte de l’objectif n° 10 “Inégalités réduites”.
  • L’innovation des produits ou services : en développant des nouveaux produits qui consomment moins d’énergie ou en misant sur des modes de production qui rejettent moins de gaz à effet de serre, les entreprises contribuent à l’ODD n° 12 “Consommation et production durables”.
  • La relation avec les parties prenantes : votre entreprise est portée sur l’humanitaire ? Elle peut contribuer à l’ODD n°8 lié sur le travail décent en ne collaborant qu’avec des partenaires et fournisseurs qui respectent les droits humains et la sécurité au travail.

Au-delà des stratégies sur le long terme alignées avec les ODD, certains événements peuvent révéler des urgences sur lesquelles travailler avec réactivité.

Prenons la pandémie du COVID-19 : cette crise économique et sociale mondiale doit amener les entreprises à repenser leur façon de contribuer aux objectifs de développement durable. Les pratiques de RSE doivent s’adapter : comment limiter les impacts en cours ou à venir sur la production responsable, la croissance durable, la santé et le bien-être des collaborateurs… ? Aligner ses actions RSE sur les ODD est plus que jamais une nécessité. Aligner ses actions RSE sur les ODD est plus que jamais une nécessité. Soyez-en définitivement convaincu.e en téléchargeant notre livre blanc « Label Engagé RSE : comment une démarche RSE permet-elle de contribuer aux ODD »

Comment construire un reporting RSE qui contribue aux ODD ?

Le reporting extra-financier ou reporting RSE est un document qui structure la démarche RSE, en présentant les actions responsables menées et les résultats.

En attendant 2025 et l’entrée en vigueur de la directive CSRD (voir plus loin), c’est la directive NFRD qui s’applique en Europe, déclinée en France au travers de la DPEF (déclaration de performance extra-financière).

Il s’agit de rendre compte. Le but est simple : améliorer la transparence sur les activités et pratiques de l’entreprise.

Publié périodiquement (tous les ans en général), il est :

  • Obligatoire pour les grandes entreprises de plus de 500 employés ayant un chiffre d’affaire supérieur à 40 millions d’euros pour les sociétés cotées, ou supérieur à 100 millions d’euros pour celles non cotées.
  • Conseillé pour toutes les autres entreprises, pour valoriser leurs engagements, communiquer des résultats concrets et impliquer l’ensemble des parties prenantes.

Pour construire un reporting RSE conforme et en phase avec les ODD, il est essentiel de s’appuyer sur des outils extra-financiers de référence. Ces derniers définissent un cadre pour évaluer la démarche RSE mise en place, comme la Global Reporting Initiative (GRI) et la norme volontaire ISO 26000. Pour en savoir plus sur l’apport des normes volontaires pour construire son reporting extra-financier, visionnez le replay de notre web-conférence du 20 mai 2021.

Du reporting RSE au reporting de durabilité

La directive européenne sur le reporting de durabilité, adoptée le 14 décembre 2022 (dite directive CSRD, pour Corporate Sustainability Reporting Directive), vient clarifier, systématiser et standardiser l’exercice du rapport extra-financier. Elle prévoit qu’en 2025, les entreprises de plus de 250 personnes devront produire un rapport annuel présentant en quoi leur activité impacte la sphère ESG (environnement, social, gouvernance), en vertu d’une analyse de double matérialité : impacts de l’environnement sur l’entreprise (outside in), impacts de l’entreprise sur son environnement (inside out). Ce rapport devra être visé par un organisme extérieur habilité : commissaire aux comptes, expert comptable, organisme tierce partie comme AFNOR Certification.

Du reporting RSE au reporting de durabilité.

La nouveauté réside dans le fait que les informations à produire devront se baser sur des indicateurs standardisés, ceux des normes ESRS : jusqu’alors, chaque entreprise pouvait choisir et fabriquer son indicateur ; désormais, elles doivent utiliser les mêmes indicateurs. Ce qui ouvre la porte à la comparabilité, d’une année sur l’autre, d’une entreprise à l’autre, d’une filière à l’autre. In fine, l’objectif est de faire évoluer les pratiques. Le label Engagé RSE d’AFNOR Certification, dont le référentiel inspiré de l’ISO 26000 se croise avec ces normes, est un excellent moyen se mettre en jambes pour cet exercice. Téléchargez gratuitement notre livre blanc « Label Engagé RSE et reporting de durabilité » !

La directive CSRD prévoit un premier rapport en 2025 sur vos données 2024. Entreprises, PME, auditeurs, évaluateurs, profitez du compte à rebours pour vous former ! AFNOR Compétences vous propose deux modules de formation :