Ainsi, les exemples de progrès technologiques ne manquent pas : le titre de transport dématérialisé donnant également accès à l’auto-partage, au covoiturage du quotidien et à tout moyen de mobilité du dernier kilomètre – y compris la trottinette ; le transport par câbles en ville ; mais aussi, l’état des ascenseurs et les services dans les hubs de mobilité. Demain, le véhicule à délégation de conduite, ses capteurs et/ou son intelligence artificielle, le drone aérien avec passagers, la locomotive autonome du train du futur et son nuage de données ; et enfin le navire autonome, son jumeau numérique et son marin connecté…
Tous ces véhicules et systèmes, alliés à l’open data, font naître autant d’attentes que d’inquiétudes du côté des collectivités en charge de la mobilité et du grand public. La mobilité et la logistique autonomes apparaissent comme une composante essentielle des villes et territoires durables et intelligents de demain, devant permettre une mobilité apaisée, décongestionnée, moins polluante et plus sûre en milieu urbain, facilitant la mobilité inclusive. C’est aussi la promesse d’un désenclavement possible de territoires peu desservis par les infrastructures classiques de transport, et d’une mobilité facilitée des seniors. Ils vont permettre le développement de nouveaux services pour le transport de marchandises et la mobilité des personnes. Tout cela nécessite une évolution des modes de gouvernance de la mobilité et de la logistique, tandis que les premières expérimentations de mise en circulation de véhicules autonomes en France commencent.
La normalisation va contribuer à façonner ce monde nouveau de la mobilité autonome selon plusieurs angles :
> Suivre les projets de normes dans le domaine de la mobilité…