Salles de remise en forme : une norme volontaire à l’échauffement

Salles de remise en forme : une norme volontaire à l’échauffement

Personnes faisant du vélo en salle de sport

Formule « low cost » ou haut de gamme, coaching individuel… En quinze ans, le marché des salles de remise en forme s’est transformé. Pour encadrer les pratiques professionnelles, un projet de norme volontaire a été élaboré par des acteurs européens. Jusqu’au 6 avril 2018, donnez votre avis sur ce texte.

En ce début d’année, place aux bonnes résolutions. Parmi elles, reprendre le sport est un incontournable. Diversité de l’offre, disparités des pratiques d’une salle à une autre, règles de sécurité et d’hygiène… Au-delà du prix et de la localisation, un parcours du combattant attend parfois le futur sportif en quête d’une salle correspondant à ses attentes.

Pour harmoniser les pratiques professionnelles et encadrer ce marché en constante évolution, des acteurs européens du marché se sont retroussé les manches. Objectif : définir des critères communs en matière de sécurité, d’hygiène, de qualité de service, etc. « Gérants de salle, coaches sportifs… Les professionnels du secteur disposeront désormais de critères communs à l’échelle européenne, tant sur les équipements de la salle que sur le fonctionnement général de celle-ci », explique Aymeric Guion, directeur formation et partenariats corporate chez KeepCool, membre de la commission de normalisation AFNOR « Salles de remise en forme » et vice-président de FranceActive, syndicat représentant plus de 600 entreprises d’activités physiques de loisirs dont le fitness en France.

Durant près de trois ans, des professionnels de sept pays européens (France, Portugal, Royaume-Uni, Pays-Bas, Allemagne, Bulgarie, Norvège) ont construit ce référentiel. « La France est apparue comme un pays moteur dans ces travaux. En 2011, les professionnels français avaient déjà élaboré ensemble, sous la houlette d’AFNOR, une norme nationale expérimentale pour la conception et le fonctionnement d’une salle de remise en forme. Ce document a servi de base de travail au projet de norme volontaire européenne », se félicite Aymeric Guion. Aujourd’hui, le projet de norme volontaire EN 17729 entre en phase d’enquête publique.

Salles de remise en forme : harmoniser les pratiques et garantir la sécurité de tous

Hygiène, ambiance sonore et visuelle, relations avec l’adhérent… Les exigences délivrées par le projet de norme EN 17229 portent à la fois sur les équipements de la salle, les services délivrés mais également sur les procédures managériales.

« C’est un mode d’emploi pour assurer des services de qualité mais aussi la sécurité de tous, salariés et clients. L’enjeu premier est de permettre une pratique du sport dans de bonnes conditions. Cela passe aussi par une information claire et lisible auprès des adhérents », précise Aymeric Guion.

Ainsi, la salle qui revendiquera de bien appliquer la future norme devra afficher les informations suivantes : horaires d’ouverture, frais d’utilisation liés aux installations et services, règlement intérieur, etc. Quant au niveau sonore de la salle, celui-ci doit être compris entre 80 dB et 105 dB pour garantir le confort des clients. Ce projet de norme européenne comporte une annexe à la gestion des risques d’une salle de remise en forme et aborde également la question des compléments alimentaires et des aliments pour sportifs.

Que vous soyez professionnel du domaine ou usager, donnez votre avis jusqu’au 6 avril 2018, gratuitement et en ligne. C’est le moment de faire part de vos attentes !

> Commenter le projet de norme NF EN 17229 « Clubs de fitness — Exigences en matière d’équipements et d’exploitation — Partie 1 : Exigences opérationnelles et fonctionnelles »

> Rejoindre la commission de normalisation AFNOR « Salles de remise en forme… »

© GettyImages/Skynesher



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