Publié le 18/05/2016, mis à jour le 22/11/2018 à 12:03 La norme volontaire, l’outil pour votre processus maintenance
Nouvelles technologies, installations sophistiquées… Les activités de maintenance sont en pleine mutation. Comment maintenir des équipements en bon état et à moindre coût ? Pour accompagner les organisations, une norme volontaire délivre des lignes directrices.
Nouvelles technologies, installations sophistiquées… Les activités de maintenance sont en pleine mutation.
Face à un problème technique, les organisations doivent agir rapidement et efficacement avec des actions ciblées à moindre coût.
Comment procéder ? « En mettant en place un processus maintenance performant », répond Claude Pichot, président de l’Association française des ingénieurs et responsables de maintenance (AFIM) et président de la commission de normalisation AFNOR « Maintenance ».
« Le processus de maintenance permet aux organisations de mieux gérer les problèmes techniques, de prévenir les risques et d’atteindre plus facilement des objectifs de performance. Il regroupe les activités incontournables à une organisation, comme la réparation, le nettoyage, l’entretien, la planification, la préparation…», explique Claude Pichot.
La démarche n’est pas nouvelle. Il y a plus de quinze ans, des dirigeants d’entreprise et des responsables maintenance se sont mobilisés pour élaborer un premier document normatif spécifique. Publié en 2002, il fournit des lignes directrices pour concevoir et développer, étape par étape, son processus maintenance.
Aujourd’hui, ce document est mis à jour pour suivre les évolutions du secteur et les avancées des travaux normatifs*. En raison de son succès, il change également de statut et devient une norme, la première sur le processus maintenance.
UNE METHODOLOGIE PAS A PAS
« Conçue sous forme de guide méthodologique, la norme volontaire AFNOR X60-000 s’adresse à toutes les organisations. Elle détaille chaque phase du processus et les liens qui existent entre les différentes étapes. Celles-ci sont classées en trois catégories : management, réalisation, support », précise Claude Pichot.
Basée sur une approche fonctionnelle, la norme volontaire permet aux organisations d’adapter un processus maintenance à leur contexte, d’identifier les relations entre ce processus et les autres mis en place, définir les missions et les responsabilités des différents acteurs de la fonction maintenance.
Une initiative française bientôt exportée au niveau européen.
> Commandez la norme NF X60-000 « Maintenance industrielle – Fonction maintenance »…
> En savoir plus sur la commission de normalisation AFNOR « Maintenance »…
__________________________
*En 2014, la norme volontaire AFNOR X60-027 a été publiée sur les activités de maintenance et les indicateurs associés.
Image : ©Kzenon / Shutterstock